Je m'appelle Magali Bertin. Je suis rédactrice en chef de Grazia.fr et rédactrice en chef beauté du magazine Grazia.
Avant, j'étais responsable éditoriale de Glamour.fr et je fus aussi chef de rubrique beauté sur les sites des magazines GLAMOUR et GQ et je tenais aussi la rubrique beauté du magazine GQ. J'ai eu deux chroniquses hebdo dans Le Grand 8 sur D8, je suis animatrice et experte beauté pour l'émission Les Reines du Make-Up sur 6play (groupe M6), et puis je suis aussi blogueuse beauté. J'ai un chat qui s'appelle Jean-Jacques et qui aime les croquettes au fromage. Et globalement je suis heureuse dans la vie. Mais comment en suis-je arrivée là ?
Je suis née dans la petite bourgade de Falaise dans le Calvados. (Je remonte un peu trop loin là non ?) Ok je passe direct à la partie "études".
J'ai passé un BAC L, donc Littéraire où j'étais avant dernière de ma classe. Bon, la classe avait un très bon niveau alors y a pas de honte. J'étais une pine en philo, pas terrible en français. Ma matière phare, c'était l'anglais. Comme quoi, ça ne veut rien dire. Mes profs ne comprennaient pas les touches d'humour que je semais dans mes dissertations.
Donc je passe mon Bac, je l'ai du premier coup, mais sans mention ni rien.
Je ne savais pas trop ce que je voulais faire. Seule certitude : je voulais écrire. Je m'oriente vers un DEUG de droit. Le truc horrible. J'ai complètement lâché. Le but en fait c'était de faire un Deug de droit et de passer par Science Po pour être une vraie grande journaliste. Ok donc, le droit c'était mort pour moi, j'ai pas du tout accroché.
Rentrée suivante, je m'inscris dans une école de journalisme, école privée, chère, pas reconnue, ni par l'éducation nationale, ni par le métier. Et puis là je n'étais plus avant-dernière de la classe, mais 2ème! A l'époque, elle s’appelait l'ITAIM mais tout a tellement changé depuis, que l'avis que j'en avais ne doit plus forcément correspondre à la réalité maintenant.
En fait, le but était seulement d'avoir une convention de stage pour pouvoir être vraiment formée sur le terrain. Donc oui, ma passion première, c'est l'écriture. Si je pouvais être journaliste dans un domaine qui me plaisait, ça aurait été un plus. Mais je n'ai craché sur rien et j'ai finalement eu beaucoup de chance dans mes stages.
Première année, tout se passe bien, je décroche un stage de deux mois chez Libération. Ouais, pas mal hein. Deuxième année, l'école se déroule à mi-temps. Je prends un stage à mi-temps chez NRJ (oui, oui, la radio). Ca dure 6 mois, c'était énorme, j'ai rencontré plein de stars. Je suis juste dégoutée d'avoir loupé George Clooney et Brad Pitt qui sont venus à la radio alors que j'étais en cours. J'aurais du sècher en fait.
Le stage se termine, je débute ma troisième et dernière année en école de journalisme. Je décroche un stage dans la rédaction où je suis encore actuellement. L'énorme coup de bol. Au départ, je ne suis pas vraiment sur la beauté, mais un peu sur tout. Au fil des articles, on me met naturellement à la beauté. C'est là que je suis la meilleure apparemment.
Mon stage se termine. Je m'en vais. Je suis un peu dég d'ailleurs parce que je serais bien restée.
Mais j'ai trouvé un job : Youhou ! C'est un site Internet qui est en train de se monter. Un site qui parle de justice. La pire expérience que j'ai vécue. J'ai bossé 2 mois et demi et le patron n'a jamais payé personne. (Vous inquiétez pas, on l'a tous poursuivi aux Prud'Hommes et on a gagné - il avait même pas de numero de Siret en plus, imaginez la tête des juges. Ils ont halluciné. Le seul truc, c'est qu'on a gagné deux ans après s'être fait avoir. Mais bon... L'important c'est que l'on a finalement été payés).
Bref, j'envoie par mail ma démission à ce mec qui ne m'a jamais payé. J'appuie sur "envoyer" (je vous jure que ça s'est passé comme ça). Je suis deg, à deux doigts de pleurer genre "J'ai raté ma vie". Je ferme la fenêtre Internet et là, le téléphone sonne. C'est mon ancienne boss. Celle de mon dernier stage.
"Magali ? On a besoin de toi. On te previens au dernier moment, mais tu serais disponible à partir du 4 novembre ? On te prend en CNE (Contrat Nouvelle Embauche - mieux que rien)."
Ouais j'ai failli la jouer "Oh je sais pas, je suis très demandée tu sais, je vais y réfléchir...". Mais non, je ne l'ai pas fait. Je ne suis pas complètement dingue non plus.
Une semaine après, j'étais de retour à mon bureau. Sur la rubrique Beauté. Et cela fait 10 ans (stage compris) que j'y suis. Et je suis pas prête de partir ! Je suis donc officiellement Chef de rubrique Beauté Digital des magazines Glamour et GQ.
Nouveau rebondissement en 2012, j'ose me lancer dans une nouvelle aventure: publier mon premier roman. C'est mon bébé, il s'appelle Madeline Marcel-Torque. Ce n'est plus du tout disponible, l'éditeur a fait faillite (pas à cause de moi hein, sinon je m'en vanterais pas)
Septembre 2014, après avoir passé un casting dans les presque conditions du direct, je décroche une chronique hebdo dans Le Grand 8 sur D8 présenté par la sublime Laurence Ferrari, une nouvelle aventure que j'adore.
Décembre 2014, le magazine GQ pour lequel je collabore sur la version digitale depuis son lancement me propose de venir dispenser mes conseils et dénicher les tendances sur son édition papier. Encore une nouvelle aventure tout aussi passionnante que la télé, mais qui n'a rien à voir ! Dans la foulée, j'ai également fait mon entrée dans les pages du magazine Glamour (en plus du web, donc).
Septembre 2016, 6play, la plateforme digitale du groupe M6 me choisir pour animer et être l'experte beauté du spin-off des Reines du Shopping, Les Reines du Make-Up. Un nouvel exercice que j'adore !
Novembre 2017, j'ai sorti mon guide sur le Make Up aux éditions Solar (il s'appelle Make Up, on n'a pas trouvé plus évident). Et il est disponible ICI.
Je suis née dans la petite bourgade de Falaise dans le Calvados. (Je remonte un peu trop loin là non ?) Ok je passe direct à la partie "études".
J'ai passé un BAC L, donc Littéraire où j'étais avant dernière de ma classe. Bon, la classe avait un très bon niveau alors y a pas de honte. J'étais une pine en philo, pas terrible en français. Ma matière phare, c'était l'anglais. Comme quoi, ça ne veut rien dire. Mes profs ne comprennaient pas les touches d'humour que je semais dans mes dissertations.
Donc je passe mon Bac, je l'ai du premier coup, mais sans mention ni rien.
Je ne savais pas trop ce que je voulais faire. Seule certitude : je voulais écrire. Je m'oriente vers un DEUG de droit. Le truc horrible. J'ai complètement lâché. Le but en fait c'était de faire un Deug de droit et de passer par Science Po pour être une vraie grande journaliste. Ok donc, le droit c'était mort pour moi, j'ai pas du tout accroché.
Rentrée suivante, je m'inscris dans une école de journalisme, école privée, chère, pas reconnue, ni par l'éducation nationale, ni par le métier. Et puis là je n'étais plus avant-dernière de la classe, mais 2ème! A l'époque, elle s’appelait l'ITAIM mais tout a tellement changé depuis, que l'avis que j'en avais ne doit plus forcément correspondre à la réalité maintenant.
En fait, le but était seulement d'avoir une convention de stage pour pouvoir être vraiment formée sur le terrain. Donc oui, ma passion première, c'est l'écriture. Si je pouvais être journaliste dans un domaine qui me plaisait, ça aurait été un plus. Mais je n'ai craché sur rien et j'ai finalement eu beaucoup de chance dans mes stages.
Première année, tout se passe bien, je décroche un stage de deux mois chez Libération. Ouais, pas mal hein. Deuxième année, l'école se déroule à mi-temps. Je prends un stage à mi-temps chez NRJ (oui, oui, la radio). Ca dure 6 mois, c'était énorme, j'ai rencontré plein de stars. Je suis juste dégoutée d'avoir loupé George Clooney et Brad Pitt qui sont venus à la radio alors que j'étais en cours. J'aurais du sècher en fait.
Le stage se termine, je débute ma troisième et dernière année en école de journalisme. Je décroche un stage dans la rédaction où je suis encore actuellement. L'énorme coup de bol. Au départ, je ne suis pas vraiment sur la beauté, mais un peu sur tout. Au fil des articles, on me met naturellement à la beauté. C'est là que je suis la meilleure apparemment.
Mon stage se termine. Je m'en vais. Je suis un peu dég d'ailleurs parce que je serais bien restée.
Mais j'ai trouvé un job : Youhou ! C'est un site Internet qui est en train de se monter. Un site qui parle de justice. La pire expérience que j'ai vécue. J'ai bossé 2 mois et demi et le patron n'a jamais payé personne. (Vous inquiétez pas, on l'a tous poursuivi aux Prud'Hommes et on a gagné - il avait même pas de numero de Siret en plus, imaginez la tête des juges. Ils ont halluciné. Le seul truc, c'est qu'on a gagné deux ans après s'être fait avoir. Mais bon... L'important c'est que l'on a finalement été payés).
Bref, j'envoie par mail ma démission à ce mec qui ne m'a jamais payé. J'appuie sur "envoyer" (je vous jure que ça s'est passé comme ça). Je suis deg, à deux doigts de pleurer genre "J'ai raté ma vie". Je ferme la fenêtre Internet et là, le téléphone sonne. C'est mon ancienne boss. Celle de mon dernier stage.
"Magali ? On a besoin de toi. On te previens au dernier moment, mais tu serais disponible à partir du 4 novembre ? On te prend en CNE (Contrat Nouvelle Embauche - mieux que rien)."
Ouais j'ai failli la jouer "Oh je sais pas, je suis très demandée tu sais, je vais y réfléchir...". Mais non, je ne l'ai pas fait. Je ne suis pas complètement dingue non plus.
Une semaine après, j'étais de retour à mon bureau. Sur la rubrique Beauté. Et cela fait 10 ans (stage compris) que j'y suis. Et je suis pas prête de partir ! Je suis donc officiellement Chef de rubrique Beauté Digital des magazines Glamour et GQ.
Nouveau rebondissement en 2012, j'ose me lancer dans une nouvelle aventure: publier mon premier roman. C'est mon bébé, il s'appelle Madeline Marcel-Torque. Ce n'est plus du tout disponible, l'éditeur a fait faillite (pas à cause de moi hein, sinon je m'en vanterais pas)
Septembre 2014, après avoir passé un casting dans les presque conditions du direct, je décroche une chronique hebdo dans Le Grand 8 sur D8 présenté par la sublime Laurence Ferrari, une nouvelle aventure que j'adore.
Décembre 2014, le magazine GQ pour lequel je collabore sur la version digitale depuis son lancement me propose de venir dispenser mes conseils et dénicher les tendances sur son édition papier. Encore une nouvelle aventure tout aussi passionnante que la télé, mais qui n'a rien à voir ! Dans la foulée, j'ai également fait mon entrée dans les pages du magazine Glamour (en plus du web, donc).
Septembre 2016, 6play, la plateforme digitale du groupe M6 me choisir pour animer et être l'experte beauté du spin-off des Reines du Shopping, Les Reines du Make-Up. Un nouvel exercice que j'adore !
Novembre 2017, j'ai sorti mon guide sur le Make Up aux éditions Solar (il s'appelle Make Up, on n'a pas trouvé plus évident). Et il est disponible ICI.
En 2020, le magazine Glamour et son site internet ont fermé et j'ai trouvé tout de suite du travail chez Grazia pour le même poste, mais dans une entreprise totalement différente : Reworld Media. Les boss du digital.
Bon, voilà à peu près ce que je pouvais vous dire sur "Ma vie Mon œuvre".
Voilà pour ce qui est de mon parcours. Pour celles qui souhaiteraient embrasser la même carrière, je ne peux vous dire qu'une chose : chaque parcours est unique. Perso, je sais que j'ai eu une chance de dingue d'être rappelée. Je pense que ça récompense mon implication durant mon stage, mais le coup de bol, c'est qu'ils avaient un poste à pouvoir pile à ce moment-là. J'aurais pu faire le même stage et ne jamais être embauchée.
Tous les parcours sont différents et la seule chose qui est sûre, c'est qu'il faut faire des tonnes de stages. Et des stages longs si possible. Cela rassure votre potentiel futur employeur. Et n'oubliez pas, dans le milieu, tout le monde connaît tout le monde. Si vous êtes bonne dans ce que vous faites, vous pouvez être recommandée par quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui a besoin de connaitre quelqu'un de recommandé pour un poste.
Envoyez vos CV pour des stages, soignez la lettre de motivation et personnalisez-la en fonction de la publication à laquelle vous l'envoyez (je sais c'est super chiant, mais ça fait vraiment la différence).
Bon, voilà à peu près ce que je pouvais vous dire sur "Ma vie Mon œuvre".
Voilà pour ce qui est de mon parcours. Pour celles qui souhaiteraient embrasser la même carrière, je ne peux vous dire qu'une chose : chaque parcours est unique. Perso, je sais que j'ai eu une chance de dingue d'être rappelée. Je pense que ça récompense mon implication durant mon stage, mais le coup de bol, c'est qu'ils avaient un poste à pouvoir pile à ce moment-là. J'aurais pu faire le même stage et ne jamais être embauchée.
Tous les parcours sont différents et la seule chose qui est sûre, c'est qu'il faut faire des tonnes de stages. Et des stages longs si possible. Cela rassure votre potentiel futur employeur. Et n'oubliez pas, dans le milieu, tout le monde connaît tout le monde. Si vous êtes bonne dans ce que vous faites, vous pouvez être recommandée par quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui a besoin de connaitre quelqu'un de recommandé pour un poste.
Envoyez vos CV pour des stages, soignez la lettre de motivation et personnalisez-la en fonction de la publication à laquelle vous l'envoyez (je sais c'est super chiant, mais ça fait vraiment la différence).