L'huile de Léonor Greyl, un produit mythique qui ne m'a pas du tout marquée...

Il y a des produits comme ça, dont on n'entend que du bien. Ce sont des incontournables, des valeurs sûres. Et parfois, on se dit "ouais c'est un super produit" alors qu'on ne l'a même pas testé. En faisant juste confiance à sa réputation. Aussi, quand j'ai sentie mes pointes devenir un peu sèches, je me suis dit que j'allais me tourner vers l'incontournable du genre : l'huile Léonor Greyl.

Pour les jeunes âmes innocentes, voici un petit rappel de qu'est-ce que cette huile :
"Ce soin culte aux huiles de Coprah et de Mongongo nourrit en profondeur, assouplit et facilite le coiffage des cheveux les plus secs.
L'été, sa protection solaire et waterproof préserve la beauté des cheveux et de la couleur."

Les mecs sont trop à donf. Déjà dans la description, ils disent qu'ils sont cultes. Genre ça va ? Genre on se la raconte tranquillement ? Bon bref. C'est vraiment un truc culte, mais bon, c'est un peu bizarre de le dire.

Donc voilà, je voulais tester, je me disais que c'était forcément un truc génial vu que tout le monde l'utilise. Et bah grosse, grosse, déception.
Pour l'utiliser, j'ai opté pour la façon "pré-shampooing". En gros, vous en mettez sur vos longueurs pendant quelques minutes avant de faire votre shampooing et en faisant votre shampooing, cela va éliminer l'huile mais laisser vos cheveux souples, doux et parfaitement bien nourris. Ca, c'est évidemment la version idyllique, celle qu'on vous vend et qu'on vous raconte dans les dîners en ville. Moi je n'ai pas du tout vécu cela.

J'ai posé l'huile une vingtaine de minutes sur mes longueurs et j'ai fait un joli petit chignon tout bien huileux et dégueu pour que cela pose. J'ai pris 2 petits creux de main. Ouais, c'est une nouvelle unité de mesure. Côté odeur, tout va bien. Côté sensation tout va bien. J'ai bien fait attention d'éviter de mettre de l'huile sur les racines pour que cela ne graisse pas mon cuir chevelu et éviter que cela emprisonne les racines.

Tout se passe bien pendant la pose. Je passe donc à la douche pour pouvoir rincer l'huile et faire mon shampooing comme d'habitude. Mais ça, c'était sans compter la force de l'huile Léonor Greyl. J'ai fait... 4 shampooings. Oui ! 4 ! Et il restait encore de l'huile dans mes cheveux. Au bout du 4ème, j'ai abandonné, j'ai rincé et j'ai séché. Enfin... J'ai essayé de sécher. Car évidemment, malgré mes lavages répétitifs, il restait encore de l'huile dans mes cheveux. Sympa ce produit qui ne part pas.

J'avais les cheveux poisseux, je ne pouvais pas les coiffer. J'ai donc refait un shampooing le lendemain matin. Toujours un peu poisseux. Le soir, shampooing et là ça allait mieux. Il a fallu donc 6 shampooings pour éliminer toute l'huile que j'avais mis. Alors est-ce que j'en ai mis trop ? Apparemment non. En même temps, personne n'indique quelle dose il faut mettre. On ne sait pas. Mes cheveux étaient recouverts, mais pas non plus englués ou enrobés.

Au final, je n'ai même pas trouvé le résultat bon ou mauvais. J'ai juste été heureuse de me débarrasser de l'aspect poisseux de mes cheveux. C'est comme si je ne les avais pas lavés depuis des mois.

Ils n'étaient pas spécialement plus beaux, pas spécialement plus doux... Rien de notable. Donc oui, ce fut la déception. Pour moi, un bon produit cosmétique est facile à mettre, mais aussi facile à enlever. Là, c'est facile à mettre, mais absolument pas à enlever. Donc déjà pour moi, il ne mérite pas la moyenne.

Je pense que la chose vient peut-être du fait que j'ai les cheveux fins. Je ne vois que cela comme excuse. Sinon, c'est simplement trop épais, mal formulé. Voilà, voilà.

Son prix : 33,50€ (pas donné en plus).