Be'Cup, mon bilan après 6 mois d'utilisation

Il y a quelques mois, dans une vidéo, je vous faisais part de ma découverte révolutionnaire : be’Cup. Autant vous le dire : 6 mois (voire un peu plus) après, je suis encore plus convaincue que c’est une révolution et que plus jamais, oh non jamais, je retournerais aux serviettes hygiéniques classiques et aux tampons. J’en suis même arrivée à un point où je me demande comment on a pu nous imposer ça, à nous les femmes, alors que les coupes menstruelles sont tellement géniales. Mais vraiment.

L’été fût l’occasion de tester dans un peu toutes les situations avec ma be’Cup. On m’a posé beaucoup de questions sur le sujet, je n’avais pas testé moi-même, mais maintenant c’est fait. Je pense qu’à présent, on a tout vécu avec be’Cup. Par exemple : la baignade. Pour les vacances, quand tu as tes règles pile pendant que tu es à la plage, généralement c’est horrible car ton tampon peut prendre l’eau. De mon côté, avec ma be’Cup : RAS. Évidemment, elle est faite en silicone médical (utilisé en milieu hospitalier), et grâce à l’effet ventouse, une fois bien positionnée donc rien ne traverse.

 
Dans la valise, c’est un gain de place assez incroyable. Au lieu de trimbaler tous les paquets de serviettes et de tampons (bah c’est quand même volumineux), je n’avais que ma be’Cup, déjà sur moi d’ailleurs, donc zéro centimètre de perdu dans la valise déjà bien remplie.

Au-delà de l’aspect pratique, j’avoue que ces mois d’utilisation ont été bénéfiques. Le geste pour mettre ma beCup est devenu hyper intuitif. Comme je vous le disais, il y a un petit coup de main à prendre (c’est facile hein, pas de panique) et une fois qu’on a un peu l’habitude, c’est super simple. J’ai presque l’impression d’avoir fait ça toute ma vie. J’ai beau chercher, je n’arrive pas à trouver un seul point négatif. Et pourtant, vous savez que quand je m’y mets, je trouve toujours la petite bête. Mais là, je dois avouer que je suis séchée. Je sais que pour certaines, l’étape « vidage du fruit de vos menstruations » est répugnante, et bien c’est comme pour le geste. Au final, à force de le faire, cela ne me gêne plus de tout. J’avoue que personnellement, cela ne m’a jamais dérangé… J’ai toujours pensé que ça venait de moi et d’un endroit qui n’était pas sale (mais oui, l’intérieur de notre intimité se lave tout seul), donc… En fait c’est pas dégueu. Mais c’est propre à chacun.

Au final, je peux le dire : je suis totalement passée à la cup. Parce que c’est écolo, parce que c’est au final moins cher, parce que c’est pratique et parce que je sais ce qu’il y a dedans (eh oui, les tampons et les serviettes n’ont pas de liste d’ingrédients). Bref, je suis conquise à 100%, je prêche la bonne parole autour de moi tant j’ai envie que tout le monde profite de cette avancée technologique. Je suis convaincue qu’on sera toutes à la coupe menstruelle dans quelques années. C’est une évidence.

Et je mets un pouce vert sur la be’Cup parce que c’est l’une des seuls à être uniquement composée de silicone médical, y a pas de colorant violet, rien du tout. Vive la cup !